Niger-France/Ukraine/Accident

Niger-France/Ukraine/Accident

Mise en ligne

Publié le

à

La France exige une enquête internationale suite à l’accident de l’avion de la compagnie Malaysia au dessus de l’Ukraine

Niamey, 18 juillet (ANP)- Le président français, François Hollande a affirmé, vendredi, que son pays exige une enquête internationale, suite à l’accident de l’avion de la compagnie Malaysia, au dessus de l’Ukraine, faisant 298 morts.

Au Niger où il se trouve, au deuxième jour de sa visite en Afrique, le président français a déclaré, au cours d’une conférence de presse, que « ce qui s’est produit, c’est-à-dire, l’avion qui s’est écrasé avec 298 personnes à son bord est une tragédie ».

« Nous devons connaitre la cause et c’est pourquoi la France demande une enquête internationale pour savoir la vérité et pour connaitre les responsabilités. C’est le message que j’ai demandé à mon représentant au conseil de Sécurité de porter de façon à ce que la plus haute instance internationale puisse par la voix au moins de son président s’engage à la recherche exigeante de la vérité et que toutes les conséquences puissent en être tirées. Je dis bien toutes les conséquences », a averti M. Hollande,

Sur les victimes françaises, il a indiqué que « les victimes n’ont pas de nationalité. Les victimes sont les victimes des tragédies atroces ».

« Selon le rapport de l’aviation internationale, au moment où je vous parle, il y aurait aucun français victime, car il n’y avait aucun français à bord de l’avion, sauf un cas qui n’a pas été élucidé, mais au-delà de soulagement pour les familles françaises, j’ai une pensée pour toutes les familles touchées », a dit le dirigeant français.

« Profondément choqué, j’ai appelé le Premier ministre néerlandais, j’ai également appelé le Premier ministre malaisien, compte tenu de la nationalité de l’avion et compte tenu du grand nombre de victimes et j’aurais également de contacts avec d’autres chefs de gouvernement pour exprimer la solidarité de la France et pour exiger cette enquête internationale pour connaitre la cause de ce drame », a-t-il encore insisté.

Abordant la question de la lutte contre le terrorisme au Sahel et la transformation de l’opération Serval en une opération dite Barkhane, le président français a dit : « j’ai annoncé une opération barkhane qui a l’ambition de se substituer à ce que nous faisons dans la sous région. Il s’agit d’accompagner les armées africaines de l’ouest de l’Afrique et de leur permettre de pouvoir faire face à des menaces. Des menaces existent, qui viennent de la Libye, des menaces terroristes et des armes qui se sont accumulées et il y a sans doute des chefs terroristes qui se sont retranchés dans le sud libyen », a-t-il dit, ajoutant que des menaces il y en a aussi, venant du nord du Nigeria par rapport à Boko Haram. Nous avons donc décidé de mettre en place des structures, des dispositifs qui puissent permettre aux pays qui font face à cette menace, de pouvoir répondre efficacement », a-t-il dit.

Au Niger, ce sont 300 soldats qui sont là, en appuis en formation pour aider les armées nigériennes, a rapporté le dirigeant français.

Parlant des relations de la France avec le Niger, le président français les a qualifiées « d’anciennes, fortes et équilibrées ».

« Un pays pauvre mais qui se bat pour que son développement soit rapide et équilibré. Un pays qui veille pour que la démocratie soit restaurée et le pluralisme respecté. Un pays qui veut jouer son rôle dans la sous région ».

Pour sa part, le président Issoufou Mahamadou s’est réjoui de la visite du président français dans son pays.

« Le peuple nigérien se réjouit de cette visite qui est une occasion de célébrer l’excellence de relations qui existent entre le Niger et la France. L’excellence de ces relations se constate dans l’identité de vue que nous partageons pratiquement sur toutes les questions, sur tous les sujets en particulier sur les questions de sécurité et de développement », a-t-il dit.

« Nous travaillons ensemble pour faire face aux menaces auxquelles les pays du Sahel sont exposés. Le Niger et la France travaillent ensemble au Mali. Ils réfléchissent ensemble pour contrecarrer la menace de Boko Haram au Nigeria. Nous travaillons également ensemble par rapport à la situation en Libye qu’il faut stabiliser », a-t-il dit.

« Je profite de cette visite pour remercier le président Hollande et la France qui aident les pays du Sahel à faire face aux menaces terroristes. Je sais aussi que la France aide le Continent africain en général à faire face aux menaces terroristes, dans la formation de nos armées et la mise de force d’intervention rapide en Afrique.

Nous avons aussi, avec la France une parfaite identité de point de vue sur les questions de développement. Ce pays intervient dans des secteurs prioritaires notamment du développement durable, l’éducation, l’assainissement, l’énergie le soutien au secteur privé, la recherche, l’enseignement supérieur, la santé et la sécurité.

Au-delà de tout cela, nous souhaitons que des entreprises françaises viennent investir au Niger.

« Nous avons déjà un certain nombre d’entreprises qui sont au Niger, notamment Areva qui est au Niger depuis 45 ans et ce partenariat doit se poursuivre »

DMM/AMC/ANP/JUIL 2014

0 0 votes
Évaluation de l'article
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Populaires

Sur le même sujet