
Tahoua, 5 mars (ANP) – Le Secrétaire Général adjoint du Gouvernorat de Tahoua, M. Idé Siddo Hamadou a présidé, ce mercredi 5 mars 2025 dans la salle de réunion du Gouvernorat, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des leaders religieux et coutumiers sur les droits humains et leur rôle dans la promotion et la protection des droits humains fondamentaux au sein de leurs communautés.
Financée par le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), cette formation est assurée par le Projet Appui à la mise en place d’un dispositif de Monitoring des cas d’Abus et Violations des Droits Humains dans la région de Tahoua (MAV-DH/Tahoua). Elle regroupe une cinquantaine de participants venus des zones d’intervention du projet mis en œuvre par l’ONG MOJEDEC (Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Éducation Citoyenne).
Dans une brève intervention, le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Tahoua a émis le vœu que cette formation se déroule normalement et souhaité bons travaux aux participants.
Pour sa part, le Représentant du Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), M. Maman Na Ayo Moutari a tenu à remercier les participants pour leur présence massive à cette formation.
Il a aussi rappelé que DCAF est une organisation qui regroupe plus de 60 pays dont le Niger. Selon lui, c’est une organisation qui fait la promotion de la paix, la sécurité et la justice sociale dans le monde entier.
Il a également informé qu’après 10 ans de présence et de collaboration fructueuse avec les Ministères en charge de l’intérieur et de la Justice, le DCAF a jugé utile de se déployer dans les zones rurales. C’est dans ce sens, a-t-il poursuivi, qu’il s’est accordé avec le MOJEDEC pour sensibiliser la population sur la paix dans la région de Tahoua compte tenu du contexte sécuritaire.
Pour atteindre cet objectif, selon le Représentant du DCAF, il faut qu’il y ait une justice responsable, mais également une bonne cohésion sociale et une bonne justice. C’est pourquoi, a-t-il fait savoir, les Autorités régionales ont proposé de former les chefs traditionnels et les leaders religieux sur les problèmes de la population surtout sur la promotion et la protection des droits de l’homme.
Quant à la Représentante de l’ONG MOJEDEC Tahoua, Madame Balkissa Mahamadou, elle a justifié le choix du thème de cette rencontre qui, selon elle, constitue un rappel aux leaders religieux et coutumiers sur la justice sociale chaque fois que des cas d’abus et violations des droits humains leur sont signalés.
Notons enfin que cette formation durera du 5 au 6 mars 2025.
TSA/KPM/ANP-018 Mars 2025