Niamey, 07 juillet (ANP)-La cour constitutionnelle a rejeté par arrêt pris, le jeudi 06 juillet 2023, la requête en annulation des élections législatives partielles de la diaspora introduite par le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarraya), parti au pouvoir.
Dans sa requête, le PNDS reprochait aux partis PNP Akal Kassa, l’UPDR kandé gomni et au Moden Fa Lumana, principal parti de l’opposition, de n’avoir pas respecté le quota réservé aux femmes sur les listes électorales qu’ils ont présentées.
En rendant cet arrêt, la cour a rappelé que ces partis politiques ont ‘’chacun inscrit un tandem de femmes sur leur liste au titre de cette circonscription, et n’ont méconnu les prescriptions légales en la matière’’, par conséquent ‘’l’annulation des élections législatives partielles de la diaspora du 18 juin 2023 est dès lors mal fondée’’.
Rappelons que le 18 juin dernier, 205.314 électeurs étaient appelés aux urnes pour pourvoir aux cinq sièges de la diaspora à l’assemblée nationale du Niger.
Notons aussi qu’au terme du vote et de la proclamation des résultats provisoires, les partis PNDS TARAYYA, Moden FA Lumana et le MNSD Nassara se sont partagé les 5 sièges pour respectivement 2 sièges pour chacun des deux premiers partis et 1 au MNSD-Nassara.
AS/ANP 039 juillet 2023