Niamey, 12 Mars (ANP)- Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé, M. Abdoulaye Alhassane a présidé, ce mercredi 12 mars 2025 au Complexe le Mafé de Niamey, l’ouverture de l’atelier inclusif et participatif pour la revue du plan d’action national budgétisé de la planification familiale 2021-2025 (PANB/PF).
Organisé par le Ministère en charge de la santé en collaboration avec l’UNFPA, PATHFINDER International et Marie Stopes International Niger, cet atelier a vu la participation du Directeur Général de la Santé de la Reproduction, des cadres des Ministères en charge de la Santé, de l’Education Nationale, de l’Economie et des finances, ainsi que de la Jeunesse, de la culture, des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, de l’Honorable Chef de Canton de Sakoira, de l’Honorable chef de Groupement de N’Gourti ainsi que de plusieurs acteurs concernés.
Cet atelier constitue un événement important pour la Direction de la Planification familiale, car il consacre un moment décisif pour cette dernière, de voir le niveau de mise en œuvre du PANB/PF après 3 ans d’exercice.
L’objectif de ce plan est de rehausser le taux de prévalence contraceptive moderne de 21,08% en 2020 à 29,3% en 2025 (selon les projections de TRACK20), tout en veillant à ce que tous les couples, les individus, les adolescents et les jeunes, y compris les personnes vivant avec un handicap, aient accès à une gamme complète de services de planification familiale abordables de qualité et de leur choix.
Trois jours durant, les participants, venus des huit régions du Niger, vont examiner les performances atteintes, les défis rencontrés et les leçons apprises. Ils vont également réorienter et proposer les activités critiques afin d’atteindre l’objectif assigné.
Procédant à l’ouverture, le SGA du Ministère de la Santé a rappelé que « c’est en 2020 que le Ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales s’est doté d’un plan d’action national budgétisé de la planification familiale 2021-2025 après celui de 2013 -2020, pour donner de la valeur aux engagements souscrits par les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre lors de la conférence des Chefs d’États sur « Population, planification familiale et développement : urgence d’agir », tenue respectivement en février 2011 et juillet 2012 à Ouagadougou et à Londres ».
Aussi, a-t-il ajouté, « pour atteindre l’objectif de 29, 3% de prévalence en fin 2025, on estimait que le taux de prévalence contraceptive moderne annuel devra croître en moyenne de 1,5% ».
Selon toujours M. Abdoulaye Alhassane, « le document de référence pour tous les acteurs intervenant dans le domaine de la planification familiale, donne une orientation stratégique en la matière et s’articule autour de cinq (5) grands axes à savoir : la création de la demande, offre et accès aux services de qualité, sécurisation des produits, politique, environnement habilitant et financement ainsi que la coordination, suivi-évaluation ».
C’est dans l’optique de procéder à une évaluation de ce plan que la direction de la planification familiale, avec l’appui technique et financier de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO)et Marie Stopes International (MSI), a réalisé une collecte des données quantitatives dans les 8 régions afin d’apprécier le niveau d’exécution des activités 2021-2023, les goulots d’étranglements et les leçons apprises, pour améliorer la mise en œuvre de la période 2024-2025.
« Au Regard de l’expertise ainsi réunie, je fonde l’espoir que des résultats probants sortiront de ces assises à la hauteur de nos attentes », a-t-il espéré avant d’adresser sa gratitude et ses remerciements à l’ensemble des acteurs qui œuvrent aux côtés du ministère de la santé pour la santé et le bien-être de la population.
Il a, enfin, au nom du Ministre chargé de la santé, transmis aux participants, les salutations et les encouragements des plus hautes autorités du pays, tout en les exhortant à ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs.
Dans son mot de bienvenue, la Directrice de la Planification familiale, Dr Guédé Salamatou Issa a tenu à rappeler que « la planification familiale volontaire permet de sauver des vies, accélère le développement humain et économique durable ».
Elle a également réitéré toute leur reconnaissance aux partenaires techniques et financiers.
Notons enfin que les résultats issus de cet atelier vont permettre de tirer les leçons de la mise en œuvre du PANB/PF, afin de réaliser un atelier technique de reprogrammation des activités PF pour la période d’avril à décembre 2025, ils serviront également de base pour l’écriture du plan de 3ème génération 2026-2030.
ADA/AS/ANP 064 mars 2025
