Niger/ Renaissance-Presse

Niger/ Renaissance-Presse

Mise en ligne

Publié le

à

Le Programme de la Renaissance affiche des indicateurs assez encourageants dans la Région de Niamey

(AMADOU TIEMOGO, envoyé spécial de l’ANP)

Niamey, 03 avril (ANP)- La mission d’évaluation par des journalistes du Programme de la Renaissance du Niger, a pris fin ce weekend avec l’étape de Niamey.

En deux ans d’exécution, ce Programme affiche des indicateurs assez encourageants, selon le constat de l’envoyé spécial de l’ANP, dans la Région.

Sur le terrain, nos Confrères ont respectivement visité le Centre d’enseignement supérieur (CES) du quartier Lazaret, et le CEG 11 pour constater la construction en cours des salles de classes.

Au CES Lazaret, ce sont plusieurs blocs de trois classes qui sont en construction en semi dur. Cette option est en expérimentation car non seulement elle est moins coûteuse, puisque le prix de revient d’une salle de classe est de 3,5 millions de franc CFA, alors que celle en matériaux définitifs coûte entre 7 à 8 millions de francs CFA. Mieux, dans ce type de classes, selon les techniciens, il fait moins chaud et leur durée de vie peut aller jusqu’à 50 ans.

Au CEG 11, il s’agit de l’expérimentation des classes en hauteur (à étage) qui est à l’ordre du jour. Ainsi, plusieurs blocs sont déjà en construction afin de trouver une solution au problème d’espace qui se pose dans cet établissement.

Dans la Région de Niamey, précise M. Amadou Hassane, Chef de service ‘’ Infrastructures et Equipements, 117 classes en hauteur sont en cours de construction, 12416 tables-bancs ont été placées dans les écoles. A cela s’ajoute le recrutement de 1200 enseignants contractuels.

A la Direction Régionale de l’Equipement, l’on apprend que plusieurs infrastructures routières ont pu être concrétisées dans le cadre du Programme de la Renaissance au titre de Niamey. Entre autres, la réalisation de la route Est-ouest, les ‘’deux phases des travaux d’accès’’ au 2ème pont, l’axe rond-point Katako-rond point Baaré, et le premier échangeur en construction.

Selon les techniciens chinois, les travaux de cet ouvrage, ont atteint, un niveau d’exécution de 84 pour cent, à la date de 28 février 2013.

Sa réception officielle pourrait intervenir dans deux mois, a-t-on indiqué de même source.

Concernant la santé, des efforts considérables ont été fournis tant dans la réalisation des infrastructures que la couverture sanitaire.

A la Direction Régionale de la Santé Publique, on cite notamment les campagnes de vaccination contre la rougeole, la gestion des épidémies de choléra et la mise à disposition d’un important stock de médicaments au profit des populations victimes des inondations.

Dans le même registre, il est annoncé la construction des CSI aux quartiers Foulan Koira, Bokoki 4, Lazaret et Lossa Goungou.

En outre, les derniers recrutements des agents de santé, ont substantiellement amélioré la qualité des prestations et les conditions de travail sur le terrain.

Par exemple le ratio est passé de 1 médecin pour 31778 habitants à 1 médecin pour 22446 habitants. Celui de 1 infirmier pour 4462 habitants à 4024. Le ratio, 1 Sage-femme pour 1626 à 1 Sage femme pour 1202.

La restauration de la base productive, la protection de l’écosystème et l’empoissonnement des marres, constituent les principaux axes sur lesquels, le programme de la Renaissance a mis l’accent. De l’avis du Commandant Abdoulaye Maizama, de la Direction Régionale de l’Environnement, 1725 ha de terre ont été récupérés pour un coût de 345.400.000 FCFA, avec 2600 emplois temporaires crées. Cinq marres ont été empoissonnées pour 10 millions FCFA et 139 pêcheurs formés. Aussi, plus de 820.000 m3 d’ordures ont été enlevés et une lutte sans merci a été engagée contre des plante envahissantes au niveau de plusieurs marres afin de prévenir leur extinction.

AT/AMC/DMM/ANP Avril 2013

0 0 votes
Évaluation de l'article
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Populaires

Sur le même sujet