Fin des travaux de la 7ème CIRCAF sur une note de satisfaction
Niamey, 12 Déc (ANP)- Ouverte le 10 décembre dernier, la 7ème conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique a clos ses travaux sur une note de satisfaction.
Trois jours durant, les 18 instances de régulation de la communication réunies au sein du Réseau des Instances Africaines de Régulation (RIARC) présentes à Niamey se sont penchées sur plusieurs sessions dont : « Transition vers le numérique en Afrique : état des lieux et perspectives » ; « quel partenariats entre le RIARC et les institutions régionales et internationales dans le cadre du passage au numérique » ; « les instances de régulation des médias face à la transition vers le numérique en Afrique : rôle et défis » ; « la régulation des contenus et des contenants à l’ère de la télévision par satellite, câble, mobile et internet ».
Une conférence des présidents des instances membre du RIARC s’est tenue à huis-clos et a adopté la feuille de route 2014-2015, proposée par le Conseil Supérieur de la Communication du Niger qui s’articule autour de cinq axes thématiques : « la transition vers le numérique » ; « le cadre juridique et institutionnel de la régulation » ; « la régulation des médias en période électorale » ; « l’égalité des sexes dans les médias » et « le partenariat et réseautage ».
Cette réunion des présidents a aussi confié la vice présidence du RIARC au National Madias Communication (NMC) du Ghana à travers la personne de son président Kabral Blay-Amihere et la présidence, confiée à M. Abdourahamane Ousmane, président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger(CSC) pour deux ans.
Dans le discours de clôture qu’il a prononcé, le président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdourahamane Ousmane a indiqué que la particularité de la 7ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique (CIRCAF) a été sans doute d’avoir permis à quatre catégories d’acteurs, à savoir les régulateurs des médias, les institutions internationales et régionales, les opérateurs de télévision, les opérateurs de satellite, de confronter leurs points de vue et parfois leurs intérêts sur la problématique de la transition vers le numérique.
Il a indiqué qu’à dix neuf mois de l’échéance fixée par l’UIT pour l’extension du signal analogique, seulement deux pays africains sur cinquante quatre ont achevé leur transition vers le numérique. Il s’agit de la Tanzanie et de l’Île Maurice. « La présentation de l’expérience tanzanienne nous a beaucoup édifiés sur le rôle crucial joué par la TCRA dans ce processus, mais également sur les défis multiformes auxquels ce régulateur a été confronté », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président du CSC a indiqué qu’au cours du mandat qui vient de s’achever, le RIARC a accompli d’énormes progrès dans sa gouvernance à travers le fonctionnement régulier de ses organes et instances ; le renforcement des capacités par le biais des séminaires de formation tenus au Bénin, au Maroc, en Tanzanie et au Burkina Faso ; le renforcement de la coopération bilatérale à travers l’intensification des visites d’échanges d’expériences et de signature de convention de partenariat entre membres et sous la présidence tanzanienne, le RIARC a connu une plus grande visibilité externe et le renforcement de sa communication interne.
Enfin, tout en se réjouissant de l’engagement pris par certaines instances de régulation de porter volontairement certaines activités, le président du CSC a indiqué que pour les deux ans de son mandat, ils ont l’ambition de réaliser quinze (15) activités.
AT/DMM/ANP déc 2013