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L’ancien président de la République Mamadou Tandja lève l’équivoque sur l’affaire de 400 milliards

Niamey 07 fév. (ANP) -L’ancien président de la République Tandja Mamadou a tenu, jeudi, un point de presse à sa résidence privée, Pour lever toute équivoque sur l’affaire dite des 400 milliards de FCFA, qu’il aurait laissés, suite au coup d’état militaire qui a renversé son régime en février 2009.

Dans ce point de presse animé en langue nationale, l’ancien président de la République a indiqué que les propos qu’on lui a attribué étaient partis d’une entrevue qu’il a eue avec 70 militants de son parti le MNSD, venus de la région de Tahoua.

« Ils voulaient avoir ma voix pour qu’au retour qu’ils puissent convaincre les autres qu’il m’ont effectivement rencontré et parlé avec moi », a affirmé M. Mamadou Tandja, précisant toutefois que ses propos s’inscrivent dans un cadre privé ; ils ne sont pas dirigés contre X ou Y et ne visent nullement à nuire aux autorités actuelles ou au régime.

Par ailleurs, l’ancien président ajoute qu’il n’a jamais parlé des « grandes questions sur le pétrole et l’uranium », avec ses hôtes.

S’agissant des 400 milliards, l’ancien président a replacé les choses dans leurs contextes : « je n’ai jamais dit 400 milliards, mais prés de 400 milliards, c’est différent » a-t-il prévenu. A la question de savoir où se trouvent ces fonds, l’ancien président a indiqué qu’ils devaient être à la BID (Banque Islamique de développement).

Il s’agit des fonds qui devraient être mobilisés par les bailleurs de fonds à la suite de la table ronde de Doha et celle de Djeddah pour le financement du programme de Kandadji.

« L’argent n’est pas ici, il est à la BID, c’est quand les travaux sont exécutés que la BID le débloque. Mais la banque envoie d’abord des inspecteurs pour constater l’effectivité des travaux avant de payer », a-t-il expliqué.

Abordant les autres aspects de cette polémique, l’ancien président dit avoir laissé 130.000 tonnes de vivres dont 35000 tonnes de haricot dans les magasins de l’OPVN et 11 milliards de francs CFA pour le compte du même office, plus du matériel agricole à la CAIMA.

« Seul le ministre des Finances et de l’Economie de l’époque est capable de dire ce que nous avons laissé dans les comptes de l’état et qu’un audit pourrait contribuer à éclairer les citoyens », a suggéré M. Tandja Mamadou.

Par rapport à cette même affaire dite des 400 milliards, le Général de corps d’Armée Salou Djibo, qui a dirigé le coup d’état contre le régime du président Tandja, a également réagi en disant être disposé à répondre à toute audition relativement à ce dossier.

AIO/DMM/ANP/Fév 2014

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