Niger : Montée du drapeau de l’AES au palais de la Présidence

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Zarami Boulama

Publié le

3 mars 2025

11:29

Niamey, 03 Mars (ANP)-Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a présidé, en début de matinée de ce lundi 03 mars 2025 au palais de la présidence, la cérémonie solennelle de montée des couleurs du Niger et du drapeau de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment des membres du CNSP ; ceux du gouvernement ; des représentants des institutions de la république ; des diplomates accrédités au Niger ; des leaders religieux et chefs traditionnels ; des représentants des organisations et associations socio-professionnelles ainsi que des membres de la société civile.

Ainsi, l’étendard de la confédération des Etats du Sahel flotte désormais à côté du drapeau du Niger à la présidence de la république, « c’est un jour important, aujourd’hui, nous avons avancé dans la concrétisation de notre confédération », a souligné le ministre directeur de cabinet du président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar qui annonce par ailleurs que d’autres étapes vont venir pour montrer que « nous avançons de jour en jour et que cette conféderation est de plus en plus une réalité, et nous allons avancer encore davantage » .

C’est après avoir été validé par les chefs de l’Etat de l’AES, que ce drapeau a été présenté le 24 février 2025 au chef de l’Etat malien, le général d’armée Assimi Goita en sa qualité de président en exercice de la confédération des Etats du Sahel.

D’une forme rectangulaire, ce drapeau a un fond vert comportant en son centre le logo de le la confédération.

« La couleur verte symbolise l’espoir et la prospérité, la renaissance et le renouveau. Elle présente ainsi les immenses ressources naturelles de l’espace confédéral pour un avenir de prospérité partagée », apprend-t-on.

L’AES a été créée le 16 septembre 2023, suite à la menace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de recourir à une intervention militaire pour rétablir le régime déchu, rappelle -t-on.