‘’ La sensibilisation des populations pour bien accueillir les agents recenseurs, est nécessaire’’, soutient le DG de l’ INS
Niamey, 18 Nov (ANP)- L’information et la sensibilisation des populations pour qu’elles acceptent de bien accueillir les agents recenseurs et qu’elles répondent correctement à leurs questions est nécessaire et doit être l’œuvre de tout le monde’’, soutient le Directeur général de l’Institut National de la Statistique M. Idrissa Alichina Kourguéni.
Dans un point de presse samedi sur ‘’ l’état d’avancement des travaux du 4ème RGP/H – 2012’’ et ce, à l’occasion de la célébration de la journée africaine de la statistique, M. Kourguéni a été on ne peut plus clair :
Selon lui, ’’ cette opération est une question nationale et donc une affaire de tous les citoyens. Sa réussite nécessite l’implication étroite de toutes les autorités politiques, administratives et coutumières, de tous les leaders d’opinion et de tous les responsables des services techniques du niveau central jusqu’aux niveaux régional, départemental, communal et village’’.
Devant les journalistes, le Patron de l’INS s’est longuement appesanti sur les objectifs d’un recensement général de la population et de l’habitat comme celui que le Niger prépare actuellement.
L’accent a été surtout mis sur la confidentialité de l’opération, son coût très élevé, son universalité, son exhaustivité (pas d’omission et pas de double compte) sa simultanéité (démarrage et finition en même temps sur l’ensemble du territoire) et sa périodicité (tous les dix ans pour les pays en voie de développement).
Au menu de cette rencontre avec les hommes de medias, il a été aussi question des activités préparatoires réalisées notamment l’élaboration du projet de document, l’organisation des ateliers de mobilisation des ressources, de critique du 3ème recensement général de la population et de l’habitat de 2001, l’adoption des textes réglementaires (décrets, arrêtés, décisions) et le renforcement des capacités de l’INS.
Les principaux bailleurs de fonds de ce 4ème recensement dont le coût s’élève à plus de 16 milliards de FCFA son connus : Gouvernement du Niger, Union Européenne, UNFPA, Banque mondiale, Unicef et PNUD.
S’agissant des principales activités techniques prévues et réalisées, l’on retiendra, entre autres, l’élaboration des outils techniques, l’actualisation des fonds des cartes communales en collaboration avec l’Institut Géographique National du Niger (IGNN), l’exécution du dénombrement pilote, la formation des formateurs centraux et celle des formateurs des agents recenseurs.
Présentement, le Bureau central du recensement (BCR) met les bouchées doubles pour réaliser notamment la formation des agents recenseurs, mettre en place le matériel et équipes de collecte, saisir des cahiers de tournée et vérifier des questionnaires.
Au terme de son exposé, le Directeur général de l’INS a répondu aux nombreuses questions et préoccupations soulevées par les journalistes dont la conduite de l’opération dans les zones en proie au banditisme résiduel, le double compte, l’identification d’un agent recenseur à celui de la polio, la sécurisation des fonds destinés au paiement des perdiem des agents recenseurs et le manque de pièces d’état civil ( acte de naissance, certificat de nationalité, carte nationale d’identité ) chez certaines personnes.
En 2001, rappelle-t-on, des agents recenseurs ont ‘’ bloqué’’ plusieurs jours durant, des documents pour n’avoir pas perçu leur perdiem.
‘’ Cet incident fâcheux ne se reproduira pas cette année’’ rassure les uns et les autres, M. Idrissa Alichina Kourguéni.
AMC/DMM/ANP/Novembre 2012