Niger/France-Sécurité

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Niamey et Paris signent un arrangement technique pour le stationnement des militaires français au Niger

NIAMEY, 03 Jan. (ANP) – Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, en visite de Noël aux militaires français de l’opération Barkhane stationnés au Tchad, au Niger et au Mali, est arrivé ce vendredi à Niamey, après avoir passé la nuit à Madama, une base militaire située dans le Nord du Niger, et qui abrite des éléments de l’opération Barkhane.

Au cours de cette visite, Jean Yves Le Drian et son homologue du Niger, Mahamadou Karidjo, ont procédé, à la base militaire aérienne de Niamey, à la signature d’un arrangement technique relatif au stationnement et aux activités du détachement interarmées français sur le territoire de la République du Niger.

La base aérienne de Niamey, note-t-on, abrite une partie du contingent militaire français de l’opération Barkhane, composé de mirages, de drones et du génie militaire.

Avant cette signature, le ministre français de la Défense, qui est accompagné de plusieurs parlementaires français, a été reçu par le président nigérien Issoufou Mahamadou. A l’issue de l’audience, il a déclaré à la presse qu’il est venu à Niamey pour « faire, avec le président Issoufou, le point des opérations sécuritaires auxquelles nous sommes en commun confrontés ».

Parlant des résultats sur le terrain, il a indiqué que « depuis la mise en place de l’opération Barkhane, nous avons remporté des succès réels, singulièrement depuis le mois d’août, puisque des groupes terroristes ont été neutralisés, des prises d’armes ont été faites, des caches découvertes et la collaboration marche bien ».

Selon lui, « le déploiement à Madama, va être essentiel parce que placé où il est, ce lieu de garnison française et nigérienne, permettra d’intervenir de manière beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace ». « Nous sommes sur la bonne voie », s’est réjoui Jean Yves Le Drian qui n’exclut pas une intervention militaire en Libye en ce que, a-t-il dit, « la Libye est aujourd’hui un chaos, une espèce de réservoir de terroristes qui peuvent remettre en cause la sécurité du Niger et au-delà celle de la France ».

« Le moment est venu pour la communauté internationale de se saisir du dossier libyen », a-t-il conclu.

KPM/AMC/ANP/Janvier 2015

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