Niger : création d’un institut dédié à la paix, la démocratie et le développement en hommage à l’ancien Chef de l’Etat Mamadou Tandja

Niger : création d’un institut dédié à la paix, la démocratie et le développement en hommage à l’ancien Chef de l’Etat Mamadou Tandja

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Niamey, 03 Fév (ANP)- Au Niger, un institut dédié à la paix, la démocratie et le développement a été créé pour rendre hommage à l’ancien Président de la République, Mamadou Tandja.  

L’assemblée générale constitutive de cette organisation dénommée ‘’Institut Tandja Mamadou pour la Paix, la Démocratie et le Développement (ITM/PDD) s’est tenue ce dimanche 02 février 2025, au Grand Hôtel de Niamey.

Un bureau d’honneur ainsi qu’un bureau provisoire pour la mise en route de cette institution ont été mis en place.

 Selon les informations diffusées sur les réseaux sociaux, le bureau d’honneur est présidé par Elhadj Maman Oumarou, ancien Premier ministre.

Plusieurs autres personnalités nigériennes, comme Mahamane Ousmane (également Président de la République de 1993 à 1996, puis Président de l’Assemblée nationale de 1999 à 2009),  Hamid Algabit (Ancien Premier ministre, et ancien Secrétaire général de l’OCI), M. Seini Oumarou (ancien Premier ministre, puis Président de l’Assemblée nationale sous la présidence de Tandja Mamadou et Président du MSND Nassara, parti qui a porté Mamadou Tandja à la magistrature suprême de 1999 à 2010), ou encore  le Colonel à la retraite Amadou Seyni Maiga, chef de canton de Harkanassou sont également membres de ce bureau d’honneur.

Quant au bureau exécutif provisoire et le staff des conseillers, ils sont composés de plusieurs personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des anciens officiers de l’armée, de membres de la Chefferie traditionnelle, ou encore des défenseurs des droits de l’homme.

Mamadou Tandja en bref

Mamadou Tandja, né en 1938 à Maïné-Soroa et mort le 24 novembre 2020 à Niamey, est un homme d’État et lieutenant-colonel nigérien. Élu président de la République en novembre 1999 et réélu en décembre 2004, il fait voter en 2009 un référendum qui prolonge son mandat de trois ans et lui permet de se représenter à nouveau. Mamadou Tandja est renversé lors d’un coup d’État, le jeudi 18 février 2010 par une partie de l’armée.

 La junte est baptisée Conseil suprême pour la restauration de la démocratie et est présidée par le chef d’escadron Salou Djibo, devenu le nouvel homme fort du Niger.

Placé en résidence surveillée dans un premier temps, il est transféré dans la prison de Kollo en janvier 2011. Un mois après l’arrivée au pouvoir de Mahamadou Issoufou après les élections présidentielles les 31 Janvier et 12 Mars 2011 et la fin de la transition militaire, la cour d’appel de Niamey rejette toutes les charges retenues contre Tandja. Les procédures judiciaires sont abandonnées et il est libéré le 10 mai 20118.

Mamadou Tandja décède le 24 Novembre 2020 à Niamey à l’âge de 82 ans. La présidence annonce un deuil national de trois jours à l’annonce de son décès.

Sa vie politique est très controversée. Il s’est vu d’une part, comme le Chef de l’Etat qui a voulu s’arroger un mandat additionnel non prévu par la Constitution, et d’autre part, il est perçu comme un homme intègre et nationaliste qui a toujours fait prévaloir les intérêts de la Nation au-dessus de toute considération.

Tandja a, vers la fin de son second mandat, imposé à l’ancienne puissance coloniale, la France, une revue à la hausse du prix de l’uranium, principale source de revenu du Niger à l’époque.

Son passage à la tête du Niger est surtout marqué par son engagement en faveur du monde rural.

MSB/AS/ANP 008 Février 2025

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Zarami Boulama
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