Monde-Politique

Monde-Politique

Mise en ligne

Publié le

à

Réunion à Niamey du Comité Afrique de l’international socialiste

Niamey,18 Mars (ANP)- Les travaux de la troisième réunion du Comité Afrique de l’international socialiste se tiennent depuis dimanche à Niamey, en présence de plusieurs délégués d’Afrique et d’Europe.

Cette session de deux joues sera consacrée à des réflexions sur la grave crise que connait le Mali afin d’apporter une contribution aux efforts de la Communauté Internationale en vue de la résolution de a résolution.

La réunion de Niamey, se déroule en présence du vice-président de l’International Socialiste, le sénégalais OUSMANE TANOR DIENG, du Secrétaire général de l’International Socialiste, LUIS AYALA, du 1er Secrétaire du Parti socialiste français M HARLEM DESIR et du président intérimaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS ; parti au pouvoir), Mohamed Bazoum.

Dans son intervention, le vice-président de l’International Socialiste a relevé que « la crise malienne est un défi de gouvernance démocratique», avant d’affirmer que « la démocratie prohibe le confort des certitudes, elle ne peut pas non plus s’accommoder d’un consensualisme aux relents d’unanimisme chloroformant.»

Aussi, ajoute-il, l’expédience du Mali nous montre que « c’est une erreur de croire que parce qu’on vit dans une République démocratique, on serait à l’abri de tout péril. »

M DIENG a insisté sur l’urgence de construire une unité politique africaine capable de faire face aux situations de ce genre.

Pour sa part, le vice-président du PNDS BAZOUM MOHAMED, également ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères, après avoir souhaité la bienvenue aux membres de cette organisation socialiste, a déclaré « que la réunion de Niamey est le cadre tout à fait approprié pour mener une réflexion féconde de nature à dégager des pistes de solutions fécondes a la situation du Mali ».

BAZOUM MOHAMED a rendu hommage aux pays engagés dans la libération du Mali, citant nommément la France, le Tchad et des pays membres de la CEDEAO.

« Les dirigeants africains ont apprécié les mobiles de l’intervention armée et salué les délicates précautions diplomatiques prises par le président français, avant l’enclenchement de l’intervention militaire », conclut le chef de la diplomatie nigérienne.

Mhm/DMM/ANP Mars 2013

0 0 votes
Évaluation de l'article
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Populaires

Sur le même sujet