Le Ministre du Commerce et de l’Industrie s’enquiert de la disponibilité des produits de grande consommation

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie s’enquiert de la disponibilité des produits de grande consommation

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Niamey, 30 Mai (ANP)- Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, qu’accompagne une forte délégation de son département ministériel, a visité dans l’après-midi de ce vendredi 30 Mai 2025, cinq établissements d’import-export des produits de grande consommation.

Il s’agit notamment des établissements Oudou Younoussa, Dan Takoussa, Oriba, Issaka Idrissa Larabou et les magasins du président des vendeurs grossistes des céréales du Niger à Katako.

L’objectif de ces visites est de s’enquérir de la disponibilité des produits de grande consommation (le Riz, l’huile, le sucre, la farine de blé, les céréales), des conditions de stockage, ainsi que des différents prix appliqués. Il s’agit aussi pour la délégation ministérielle d’instaurer un dialogue entre eux et les commerçants.

Partout où elle est passée, la délégation a constaté de visu la disponibilité accrue de ces produits de grande consommation.

Le ministre se dit très satisfait quant à la disponibilité accrue de ces produits et aussi de la baisse des prix par rapport à l’année précédente.

M. Abdoulaye Seydou de souligner les efforts des commerçants malgré les difficultés et la volonté de l’État de préserver la dignité des populations.

Il a également mis en avant la nouvelle vision du chef de l’État qui est axée sur la production locale pour atteindre la souveraineté alimentaire.

Selon le Ministre Abdoulaye Seydou, les opérateurs économiques semblent réceptifs à cette vision.

« En ce qui concerne la baisse des prix, vous avez aujourd’hui, par exemple, le prix du sac de riz de 25 kg qui varie entre 10 000 et 13 000 francs CFA, alors que l’année passée à pareil moment, le prix minimum c’était autour de 16 750 FCFA », a déclaré le Ministre Abdoulaye Seydou.

Le sac de mil, à pareil moment, l’année passée, était au minimum à 40 000 FCFA, mais aujourd’hui, ça varie entre 27 500f à 29 500f maximum chez les détaillants.

« C’est ce que l’État cherchait par exemple en interdisant l’exportation des céréales pour qu’elles soient disponibles et qu’à travers leur disponibilité, on puisse concourir à la préservation de la dignité des populations », a-t-il précisé.

Selon toujours le Ministre en charge du commerce, « malgré les difficultés et les conditions pénibles, nos opérateurs économiques ont continué à importer souvent sur certains produits sans même des marges importantes de bénéfice ».

 »Nous avons également profité pour les sensibiliser par rapport à la nouvelle vision du chef de l’État, nous devons produire ce dont nous avons besoin, mais on va continuer à importer, tout en mettant beaucoup plus le focus sur la production locale ».

« S’agissant de la production locale pour l’instant, ceux qui sont dans la chaîne, ont très peu de moyens, donc il faut qu’il y ait une coordination avec les opérateurs économiques de manière à ce qu’ils retournent à la terre, qu’ils soient des producteurs, mais aussi qu’ils soient appuyés dans la production », a conclu M. Abdoulaye Seydou.

Il faut noter qu’au niveau des l’établissements Oudou Younoussa, la délégation ministérielle a trouvé sur place un nombre important de clients qui sont venus payer du ciment.

Ils ont également rassuré la délégation qu’ils achètent belle bien la tonne au prix fixé par l’État à savoir 55.OOO FCFA.

Notons que cette visite a été guidée par le Président de la Chambre de Commerce et de l’industrie, en présence de plusieurs opérateurs économiques nigériens.

ADA/AS/ANP 0181 mai 2025

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