Le concours « mon histoire chinoise » : 9 articles présélectionnés

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Niger/Chine-ConcoursLe concours « mon histoire chinoise » : 9 articles présélectionnés22 Nov, (ANP) – Neuf articles ont été présélectionnés dans le cadre du concours dit « mon histoire chinoise » lancé par l’ambassade de Chine au Niger en aout dernier ; il a servi de tribune aux citoyens nigériens pour évaluer la coopération entre les deux pays. L’ANP ; partie prenante à cette initiative se propose de publier ces articles pour donner l’occasion au public d’en apprécier. Apres cette phase , le jury rendra son verdict.

Une coopération dorée sous-estiméeLors du démarrage des activités d’exploitation de la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ) en 2011, beaucoup des personnes diplômées et qualifiées dans les domaines techniques et professionnels qui étaient sur le marché du travail ont décliné l’offre d’emploi de cette société chinoise pensant qu’elles ne pouvaient pas travailler avec les chinois à l’époque puisqu’elles estimaient que les operateurs ne seraient pas qualifiés et seraient même des prisonniers. Hélas, cette pensée a conduit ces gens vers une mauvaise direction. Maintenant ils sont entrain de regretter par le fait qu’ils ont raté cette chance d’obtention des postes pérennes. En effet, ces malchanceux constatent que les personnes qui travaillent avec les sociétés chinoises évoluent sur le plan professionnel, managérial et technique dans le domaine pétrolier. Elles se forment dans des grands instituts, écoles et cabinets de formation de renommée internationale tels que Lanzhou Petrochemical Company en Chine, IFP en France, ACAFE au Maroc, Global Solution…etc. Grâce à ces formations, plusieurs agents locaux qui travaillaient et apprenaient avec leurs binômes chinois au début d’exploitation, ont acquis les compétences professionnelles nécessaires pour un véritable transfert de technologie et ont d’ores et déjà remplacé ces agents expatriés. Les chinois ont transformé le site de la SORAZ qui était pratiquement désertique au paravent en un centre urbain dans les respects des normes de résilience environnementale contrairement aux croyances populaires sur la pollution des industries pétrolières. En plus, les conditions de vie et de travail des personnes qui travaillent avec les sociétés chinoises sont plutôt meilleures que celles des personnes qui n’ont à l’heure actuelle pas eu des jobs décents. Figure 1: Agents de SORAZ en formation en Chine 2013 Figure 2: Séance des formations théorique et pratique à la SORAZ en 2018En fait, quel est le secret caché derrière l’accomplissement de cette ambitieuse coopération dorée? De nature, les chinois sont personnellement motivés et ont des attitudes comportementales fortes qui les incitent à agir au sein d’une équipe pour des raisons conscientes ou non, individuelles et collectives. Par conséquent, les sociétés ne dépensent beaucoup d’énergies pour motiver les agents. D’une autre part, la reconnaissance du mérite et la récompense des travailleurs sont fonction de leur engagement envers la société. Le rôle principal d’un leader est de veiller au bien-être de son équipe et de ses membres. Le chef doit s’activer pour la résolution des conflits entre les membres de son équipe. En outre, le style de gestion est plus collectif qu’individuel. Si un supérieur hiérarchique prend une décision ou donne des instructions, tout le monde les exécute sans objection. Cet esprit d’équipe est l’épine dorsale du style de gestion d’une société chinoise.En revanche, les gens qui minimisaient les relations avec les chinois ont finalement découvert la réalité de travailler dans les sociétés chinoises qui est tout à fait contraire à celle qu’ils pensaient.Avant la coopération de temps moderne avec la Chine pendant cette période d’investissements des entreprises chinoises dans les secteurs tels que les infrastructures, le développement pétrolier, les industries minières, l’énergie…etc. ces gens ignoraient l’histoire du «miracle de la Chine» à travers lequel la Chine a atteint les objectifs du millénaire pour le développement et est devenue la deuxième économie mondiale en quarante (40) ans et n’étaient pas bien informés de l’attitude, de la positivité et de l’efficacité du peuple chinois. Ils étaient peut-être déracinés et aliénés à d’autres cultures étrangères. C’est pourquoi ils ont sous-estimé cette coopération en or. Actuellement, ils ont changé de mentalité et cherchent à collaborer avec des entreprises chinoises.Ousseiny Ibrahim Mahamane Laouan Ingénieur d’Analyse, Quality Inspection CenterSociété de Raffinage de Zinder (SORAZ) +227 96836901

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