Niamey, 24févr (ANP) – le secrétaire général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’université de Niamey (UENUEN) Hassane Arifa et l’activiste Kemi Séba ont lancé samedi 23 février au campus de l’université de Niamey les activités de la journée de mobilisation Anti franc CFA et la lutte contre l’impérialisme.Cette cérémonie entre dans le cadre de la mobilisation anti-franc CFA à travers le procès du peuple contre la FrançAfrique pour dénoncer, critiquer l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la présence des bases militaires étrangère sur les sols africains. Kémi Séba, le SG de l’UENUN Hassane Arifa, Siradji Issa ont appelé les jeunes Africains particulièrement la jeunesse de l’espace francophone à créer les conditions de se libérer de ses chaines d’esclavagisme et de la tutelle occidentale. « Je vous appelle tous à plus de mobilisation à plus d’abnégation afin de démontrer avant l’impérialisme et au-delà de ses valets locaux, les patrons de l’impérialisme occidental la détermination de la jeunesse à lui faire échec », a affirmé le secrétaire général de l’UENUN Hassane Arifa.C’est un devoir militant, une responsabilité historique de mener ce combat anti-impérialiste et panafricaniste pour le devenir de nos nations africaines pour que demain nous puissions discuté égal à égal entre la France et Nous, a-t-il argumenté.Des manifestations similaires ont été organisées dans plusieurs capitales africaines.Les débats ont porté sur Des thématiques telles que « l’armée française et son rôle dans l’expansion de Boko Haram », « Orano, la filière d’Areva et l’exploitation de l’uranium ».Depuis quelques années, des courants anti CFA, monnaie commune aux anciennes colonies françaises en Afrique font des vagues.Des intellectuels, des acteurs de la société et quelques officiels en Afrique et en Europe y voient à travers cette monnaie créée en 1946 une inféodation tandis que ses défenseurs vantent sa stabilité et sa garantie de convertibilité par le trésor français.ISA/BSI/CA/ANP – 00129 Février 2019