Niamey, 23 Mars (ANP)- Un atelier de validation de la stratégie nationale d’éradication de la fistule obstétricale féminine s’est ouvert ce mercredi à Niamey sous lan présidence du secrétaire général adjoint du ministère de la santé, M. Hamadou Moussa.
‘’la fistule génitale féminine est un problème de santé publique traduisant la faible capacité des services de santé à couvrir les soins de santé maternelle de qualité, y compris une assistance qualifiée à l’accouchement et les soins obstétricaux d’urgence aux moments requis, mais aussi la conséquence d’un accouchement long et difficile étroitement lié à des facteurs socio-culturels et économiques’’ a déclaré M. Hamadou en ouvrant les travaux de l’atelier.
‘’La fistule génitale féminine, dira-t-il, en plus des conséquences médicales que vous connaissez a aussi des répercussions pour la femme comme l’isolement qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur sa santé mentale’’.
M. Hamadou Moussa a ensuite rappelé que ‘’ la communauté internationale profondément préoccupée par cette situation, a lancé une campagne mondiale pour l’élimination de la fistule obstétricale en 2003 avec comme objectif, de rendre la fistule aussi rare dans les pays en développement qu’elle l’est aujourd’hui dans les pays industrialisés’’ et que ‘’la prévention, le traitement et la réinsertion constituent les trois domaines d’intervention stratégique de cette campagne mondiale à laquelle notre pays a pleinement souscrit’’.
Il a par ailleurs indiqué que ‘’durant deux jours, les participants à cet atelier auront à examiner le projet de stratégie nationale d’éradication de la fistule génitale féminine, afin de parvenir à un large consensus, principalement sur des objectifs, les résultats à travers le cadre logique, les stratégies, les cadres institutionnel et organisationnel de mise en œuvre’’.
M. Hamadou Moussa a enfin réaffirmé toute la volonté des autorités de la 7ème République à investir dans le développement et à soutenir toutes les initiatives de réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et à la promotion de la santé de la reproduction.
MTM/AMC/ANP/MARS 2016