La fin de la deuxième session ordinaire du CESOC au titre de l’année 2015 Niamey, 4 Oct 2015 (ANP) – La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) pour l’année a pris fin, lundi au Palais du congrès de Niamey sous la présidence de M. Moussa Moumouni Djermakoye. Cette session qui a duré quinze jours, a passé au peigne fin les études sur le financement de l’agriculture et l’élevage au Niger ; la problématique de la sécurisation des systèmes pastoraux ; ainsi que le foncier urbain et les lotissements privés. Dans son discours de clôture, le président Moussa Moumouni Djermakoye a mis un accent particulier sur les obstacles majeurs auxquels sont confrontés les producteurs ruraux à savoir, « le faible accès aux services d’appui à l’agriculture comme la banque d’agriculture ; le cout élevé des taux d’intérêt appliqués par les institutions de micro finance ; la couverture insuffisante du réseau bancaire et une présence quasi inexistante des banques en milieu rural ». Face à ces problèmes qui freinent la performance du secteur rural, le CESOC a jugé, par la voie de son premier responsable « de l’impérieuse nécessité au plan stratégique, d’accélérer l’élaboration et l’adoption de la loi de politique agricole au Niger, ainsi que la mise en place de fonds d’investissement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». S’agissant de la problématique de la sécurisation des systèmes pastoraux et agropastoraux, le CESOC « recommande, entre autres , l’élaboration et l’adoption sans délai des décrets de l’ordonnance N° 2010-029 du 20 mai 2010 relative au pastoralisme, l’application effective de la loi portant limite Nord des culture , une forte sensibilisation par des radios communautaires des textes sur la gestion du foncier, la formation et la mise à disposition des tribunaux de juges spécialisés sur la du foncier au Niger, et l’organisation urgente d’un débat national sur le foncier en milieu rural et urbain ». Le Président du CESOC a également évoqué le tourisme et l’artisanat nigérien, deux secteurs, qui selon lui, connaissent un faible niveau de développement. « Nous invitons par conséquent le gouvernement à initier et à adopter des politiques et des stratégies plus hardies pour l’essor des ces secteurs importants » a-t-il déclaré. Par ailleurs, le président du Cesoc a lancé un appel à l’ensemble de la classe politique nigérienne, aux partenaires de l’Etat et la société civile à consolider l’unité nationale en vue d’élections apaisées et ouvertes dans un cadre consensuel et serein. Msb/Mhm anp octobre 2015