Diffa, 6 mai 2025 (ANP) – Le Gouverneur de la région de Diffa, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma s’est rendu ce mardi 6 mai 2025 aux postes de contrôle 1 et 2 de la police, situés à la sortie de la ville de Diffa du côté de la rivière Komadougou, théâtre d’une attaque terroriste repoussée dans la nuit du 5 au 6 mai.
Dans une déclaration faite sur place, le Gouverneur a indiqué que ces postes ont été la cible d’une « attaque lâche et barbare » perpétrée par des éléments de Boko Haram venus de l’autre rive de la Komadougou. Il a précisé qu’il s’agissait de la deuxième attaque en l’espace de deux mois contre ces positions stratégiques.
Grâce à la réaction vigoureuse des éléments de la Police nationale présents sur les lieux et à l’intervention rapide des forces armées nigériennes, l’attaque a été efficacement repoussée. « Nous sommes venus féliciter les agents de la police qui se sont vaillamment défendus sur ce poste de contrôle, et leur transmettre toute la compassion et les encouragements des plus hautes autorités du Niger, au premier rang desquelles le Général d’armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef suprême des armées », a déclaré le Gouverneur Bagadoma. Il a également réaffirmé la solidarité et la compassion de l’ensemble du gouvernement à l’endroit de ces forces.
Le Gouverneur Bagadoma a ensuite rappelé aux forces de sécurité que « le combat qui est le nôtre est permanent pour notre souveraineté et la défense de notre territoire. Nous restons engagés et mobilisés puisque les adversités contre le Niger sont encore vivaces ».
Selon les autorités, après la riposte initiale des forces de sécurité, les assaillants ont été poursuivis jusqu’à leurs retranchements où ils ont été neutralisés avec efficacité grâce au soutien aérien des forces armées nigériennes.
Le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma a enfin renouvelé son soutien et celui de toute la population nigérienne aux forces engagées dans la lutte contre le terrorisme, les assurant de l’accompagnement constant des autorités nationales.
AOM/KPM/ANP-024 Mai 2025
Au point où on est arrivés, il faudrait ne plus faire de prisonniers. Cela dissuaderait les autres à tenter l’aventure. Il est certes vrai que pour des raisons de renseignements,il faut parfois faire des prisonniers. Mais les informations obtenues,il ne faudrait pas s’en encombrer. Cette guerre n’est pas une guerre normale et l’ennemi n’a jamais cherché à faire de prisonniers,alors, pourquoi allons-nous garder les leurs ? Nous sommes pratiquement en état de siège et la loi martiale doit sévir.