Baptême de rues, avenues et places publiques : Le Niger entend réécrire son histoire

Baptême de rues, avenues et places publiques : Le Niger entend réécrire son histoire

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Niamey, 31 Jan (ANP) – Le ministre de la jeunesse, de la culture, des Arts et des Sports, le Col-Major Amadou Abdourahamane a déclaré que le Niger entend réécrire son histoire en baptisant les places, les boulevards et les rues en mémoire de nos héros, lors de son entretien avec la RNT.

Selon le ministre de la jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, en mémoire de nos héros et pour les honorer,  » on a tout d’abord monté un comité ad hoc composé d’éminents historiens et des experts de la Culture. Ce qu’on a fait en premier lieu, il était question de baptiser nos boulevards, nos avenues, nos places pour la préservation de notre histoire « .

‘’C’est ainsi que l’avenue Djibo Bakari a vu le jour qui, initialement, portait le nom de Charles De Gaulle qui a été un colon, on a baptisé la place Monteil qui a pris le nom de Thomas Sankara, un panafricaniste, après la place de la francophonie qui devient dorénavant la place de l’AES. Enfin les monuments aux morts, il fallait forcément qu’on honore nos morts, on en a eu beaucoup lors de la colonisation. Dorénavant cette place prendra le nom de Boubandey Batama, c’est un nom typiquement national qui veut dire » Il faut vraiment honorer nos morts’’ a-t-il expliqué.

Le ministre d’ajouter que rien que la semaine passée, ils ont procédé aux baptêmes de certaines rues telles que la place Boubou Hama, Dandiko Dankolodo, la place Zantchan Kassa et la place Liptako-Gourma.

Dans la même lancée, le Colonel Major Amadou Abdourahamane de faire savoir que ces baptêmes de de noms des rues, avenues et places publiques, va continuer dans ‘’toutes les régions du Niger parce qu’on veut que chaque région s’inspire du document qui a été bien élaboré avec des critères propres pour aussi passer aux Baptêmes des places, avenues, rues des différentes régions à l’image de ce qui est en train de se faire à Niamey « .

En plus de ces Baptêmes des rues, le ministre de la jeunesse a aussi annoncé que le comité ad hoc a aussi le privilège de réécrire notre histoire générale du Niger,  » il sont déjà à pied d’œuvre, parce qu’il  fallait qu’on s’identifie à nous-mêmes et non à quelqu’un d’autre ».

‘’Il n’est plus question d’abandonner notre réalité au profit de la réalité de quelqu’un d’autre’’ a-t-il souligné.

MAM/AS/ANP 0169 janvier 2025

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Zarami Boulama
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