Afrique-Sida/Sommet

Afrique-Sida/Sommet

Mise en ligne

Publié le

à

« La déclaration d’Abuja n’aura tout son sens que lorsque à l’unisson, les partenaires au développement et les pays africains s’engageront plus résolument dans la lutte », estime le président nigérien Issoufou Mahamadou

(Ali Moussa, envoyé spécial de l’ANP)

Abuja, 17 juillet (ANP)- Le président de la République Issoufou Mahamadou était intervenu, mardi, au sommet spécial sur le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme réuni du 15 au 6 juillet 2013 dans la capitale fédérale du Nigéria.

Dans son intervention, le chef de l’Etat a dit que « la déclaration d’Abuja n’aura tout son sens que lorsque à l’unisson, les partenaires au développement et les pays africains s’engageront plus résolument dans la lutte à travers des canaux bilatéraux et multilatéraux, mais aussi à travers des mécanismes de financement innovants dont certains ont déjà pu être mis en œuvre.

« Les partenaires au développement doivent à cet égard marquer plus de volontarisme dans la mobilisation des ressources conformément aux engagements internationaux pris dans le cadre des partenariats au développement », a déclaré le chef de l’Etat.

Issoufou Mahamadou a indiqué que le suivi évaluation de l’appel d’Abuja en faveur de l’accélération des interventions pour l’accès universel aux services de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme en Afrique est extrêmement important pour les pays africains.

Au Niger, a-t-il poursuivi, nous nous sommes résolument engagés dans la lutte contre ces trois maladies.

« Aussi, malgré la situation sécuritaire et le défi que représente les sécheresses récurrentes et l’insécurité alimentaire qui ont affecté régulièrement le Niger, le gouvernement a tenu à faire en sorte que des efforts conséquents soient faits dans ce domaine », a dit le président Issoufou Mahamadou.

Selon lui, le nombre de cas de tuberculose détecté au cours de ces dernières années est passé de 9571 en 2007 à 11207 en 2012.Dans le même temps, le taux de succès thérapeutiques est passé de 79 à 81%. La prévalence du VIH-SIDA a connu une baisse significative en passant de 0,8% en 2002 à 0,4% en 2012. En même temps, le nombre de sites de protection de la transmission de la mère à l’enfant est passé de 0,7 unité à 651 unités. Concernant le paludisme le pourcentage d’enfants de moins de 05 ans dormant sous moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée d’action est passé de 5% en 2000 à plus de 63% actuellement. La mortalité due au paludisme pour les enfants de moins de 05 ans est passé de 31% en 2005 à 21% e 2011.

Les travaux de la rencontre d’Abuja étant pour l’essentiel axés sur l’appropriation, la responsabilité et la viabilité de la réponse au VIH-SIDA, de la tuberculose et du paludisme en Afrique, rappelle t-on.

AMC/DMM/ANP/ Juillet 2013

0 0 votes
Évaluation de l'article
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Populaires

Sur le même sujet