Niamey, 16 Novembre (ANP)- Au Niger, la presse est en première ligne dans la lutte contre la mal gouvernance, en particulier la corruption, et ce, depuis la libéralisation du paysage médiatique à la faveur de la conférence nationale souveraine en 1991, point de départ de l’ouverture démocratique.
Dans le cadre de leur mission d’intérêt général, les medias se sont trouvés au cœur du combat contre les pratiques corruptives par le seul fait de délivrer des informations au quotidien contribuant à dissiper l’opacité qui fait souvent le lit des infractions et autres dérives.
De surplus, des enquêtes, des articles reportages de fond, des émissions, des débats sont consacrés au sujet de la gouvernance dans les différents organes de presse au niveau national et local.
Force est de constater que le Niger peine à éradiquer le phénomène de la corruption qui est largement répandue dans la société, comme l’attestent des rapports de la cour des comptes et des constats des autres institutions de contrôles mettant à nu des nombreux manquements dans la gestion des biens publics.